
Après un Deathwatch qui comportait de beaux moments de frayeur, malheureusement enlisés dans un métrage encore non vraiment maîtrisé et qui n’allait pas au bout de son sujet, Michael J. Bassett nous revient en grande forme avec Wilderness, un survival bien violent, qui s’il ne réinvente pas le genre a au moins le mérite de ne pas tromper le spectateur sur son contenu. Mixant allègrement des influences de titres aussi divers que Battle Royale, Deliverance mais aussi The Most Dangerous game ou encore To Kill a Clown, le réalisateur nous offre ici un spectacle haletant, imprégné de tension et ne lésinant pas sur les effets sanglants. L’ensemble démarre de manière plutôt classique alors que nous faisons connaissance avec les divers protagonistes, des taulards peu recommandables, envoyés sur une île inhabitée suite au suicide d’un de leur compagnon de cellule, souffre douleur de la petite bande. Servant habituellement de lieu d’entraînement pour l’armée, les prisonniers accompagnés d’un instructeur vont rapidement déceler les signes avant-coureurs d’une présence menaçante sur ces terres normalement désertées. La petite bande est composée de personnages aux caractères très variés voire opposés, ce qui ne va pas manquer de provoquer de violentes tensions.
(ref : http://www.animalattack.info/wordpress/wilderness)