Série : Falling Skies


Falling Skies est la dernière production télévisuelle de Steven Spielberg, diffusée sur la TNT et qui met en vedette Noah Wyle (Urgences). En attendant Terra Nova, dont la diffusion ne cesse d’être repoussée, il nous propose une fiction un peu ratée, qui ressemble de loin à La Guerre des Mondes. Falling Skies faisait pourtant partie des nouveautés que j’attendais cet été. Grande amatrice de blockbusters apocalyptiques, je pensais que ce nouveau projet serait enfin l’occasion de découvrir ce qu’il se passe après une invasion (les films s’arrêtent souvent au moment de la victoire, que ce soit celle des humains ou des aliens).


Dans Falling Skies, l’intrigue commence donc plusieurs mois après les premières attaques de l’ennemi. Des millions de personnes sont mortes, les plus grandes villes ont été détruites ou assiégées et il ne reste plus qu’une poignée de survivants. Les aliens, qui sont un mix entre sauterelles et araignées, ont pris possession de la terre et sont accompagnés de robots, aux faux airs de centurions cylons. Cerise sur le gâteau, ils se servent d’enfants humains comme esclaves, à l’aide d’un harnais qui prend le contrôle de l’individu.


 Le pilote de deux heures est centré sur Noah Wyle, qui incarne Tom Mason, le héros de l’histoire. Professeur à l’époque où il ne devait pas se battre contre les envahisseurs, chacune de ses prises de parole est accompagnée d’un cours d’histoire. Comme beaucoup de survivants, il participe à la résistance, mais tente surtout de récupérer l’un de ses trois fils, capturé par les aliens.

Ce double épisode expose donc la situation des personnages principaux... L'envie de survivre et l'angoisse d'une potentielle attaque n'est pas assez approfondie, tant est si bien que l'on a pas vraiment l'impression qu'ils sont en guerre et en danger. Du côté des acteurs, pas de belles révélations. On est loin du casting époustouflant de Game of Thrones, dont une partie est, comme pour Falling Skies, très jeune. Heureusement, les effets spéciaux sont plutôt réussis, mais la série n’est pas non plus la nouvelle référence visuelle de la télévision.

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