Une terre sans homme ?


( video en bas d'article / Commentaires tirés du documentaire : population zéro )

Comment pourrait être notre planète sans les hommes ?

Ce reportage se divise en deux épisodes. Le premier épisode correspond à la partie 1, 2 et 3 et le second les trois derniers. Voici le résumé pour le premier épisode :
Imaginons : l’homme n’est plus, la planète en est débarrassée, qu’adviendrait-il de notre mère la Terre ? Voici un document spectaculaire, non pas sur notre disparition, mais plutôt sur les droits que reprendraient les éléments, après notre disparition.

Prenez une grande inspiration et plongez avec moi au cœur d’une planète vierge de tout être humain, un monde où nous ne sommes plus, où notre règne a touché à sa fin ultime, où notre population a atteint le regretté chiffre : zéro.

Voici à peine quelques heures que plus un homme ne peuple la Terre que déjà les lumières artificielles commencent à s’éteindre un peu partout sur la planète, en effet, les combustibles ont cessé d’alimenter nos centrales électriques puisque plus personne n’est là pour les réapprovisionner. Au bout de quelques semaines seulement, la Terre presque tout entière est plongée dans le noir le plus total. Niveau électricité, retour donc à l’homme des cavernes, mais sans l’homme cette fois-ci. Les centrale ne sont pas les seule à s’éteindre, les lignes de métro en sont forcément affectée, ainsi que les systèmes de câblages et les pompes d’évacuations d’eau souterraine, forcément, sans aucun homme pour les actionner, les villes sont très vite inondées.
Nous sommes au dixième jour après l’homme, les aliments frais commencent à pourrir sur les étals des supermarchés, ainsi que dans nos réfrigérateurs, mais cela offre la possibilité à nos chiens domestiques de se nourrir. Mais une fois cette manne épuisée, ils n’ont qu’une seule possibilité de survivre, celle qui consiste à s’échapper du domicile pour pouvoir aller se nourrir à l’extérieur, sinon pour eux, c’est la mort assurée. Une fois dehors, la vie qui s’offre à eux est toute nouvelle et est surtout jonchée de cadavres en putréfactions, mais nos bêtes à quatre pattes ne sont pas très regardantes sur la fraicheur de leurs casse-croute, cela fait donc l’affaire, nos 400 000 000 de chiens ont là de quoi faire, histoire de tenir le maximum de temps. Malheureusement, seuls les gros chiens survivent, car les petits sont tout en bas de la hiérarchie.


Les rongeurs quant à eux, je parle bien sûr de nos rongeurs domestiques, sont très dépendants des hommes, comment vont-ils survivre ? Imaginons qu’ils arrivent à sortir de leur cage, ils se servent tout d’abord dans notre garde-manger, ensuite, ils se nourrissent avec du carton, des fibres, de la colle, en bref, de tout ce qu'ils trouvent. Une fois toutes ces réserves épuisées, ils sont bien obligés de sortir de la maison, de leur petit cocon et d’affronter l’extérieur, comme l’ont fait les chiens avant eux. Et voilà en deux trois mouvements comment ces petites bêtes peuvent devenir des proies faciles pour leurs prédateurs.

Voilà six mois maintenant que l’homme n’est plus, les zones urbaines, nos grandes villes commencent peu à peu à retourner à l’état sauvage et celle-ci sont très vite prises d’assaut par toutes sortes de prédateurs, les coyotes et les lynx sont les premiers à s’y aventurer, suivis de près par les lions, les ours etc.

Nous avons disparu depuis maintenant une année entière, la nature commence à reprendre ces droits, les parkings et les routes commencent à être envahis de verdure et de végétation, tout s’installe et l’homme n’est plus là pour détruire. Les animaux sauvages commencent à se sentir comme chez eux dans les villes abandonnées. Des plantes aiment à pousser sur les façades des maisons et autres bâtiments, ce qui fragilise les bâtisses et finit petit à petit par les faire écrouler.

Les tuyaux des grands barrages sont infestés par des mollusques qui se développent à une grande allure. Ces moules bouchent les tuyaux de refroidissement, ce qui entraine une surchauffe des générateurs. Cela à terme engendre l’arrêt total du peu de lumière artificielle qu’il reste. Suite à l’arrêt du barrage, l’eau ne peut plus s’écouler d’un côté et monte trop de l’autre ce qui provoque des inondations. La nature reprend ces droits, inexorablement.

La foudre elle aussi engendre ses propres catastrophes, en effet, en frappant les toits dont les paratonnerres sont maintenant rouillés, elle allumme des feux que plus personne n'est là pour éteindre. Des villes entières sont ainsi ravagées par les flammes, des bâtiments entiers sont réduits en cendre. Mais cela à un aspect positif, les bâtiments calcinés fournissent aux plantes de quoi pousser et proliférer. Cinq années après notre disparition, nos routes sont entièrement recouvertes d’un tapis de verdure, le paysage est maintenant complètement diffèrent. Central Park n’en ai plus un, c’est plutôt une petite forêt à présent, une jungle même. À Washington, la maison blanche et son parc sont aussi assaillis d’herbes folles, le monument est méconnaissable, on aperçoit un lion devant la maison regardez ! Les animaux, qui pour la plupart n’ont eu aucun mal à survivre après nous et sont capables de trouver des moyens de subsistance.

Nous arrivons à vingt ans d’inexistence et de désertion humaine. Les bâtiments sont en piteux état, les villes sont maintenant des villes fantômes et les animaux occupent la plupart des bâtiments. Tout est déjà méconnaissable alors que cela ne fait que vingt ans que l'homme n'est plus, comment sera la Terre d’ici 200 ans ?

Nous avons bien compris que la vie continue malgré notre absence. Qui sont les rois maintenant ?


L’homme a quitté les lieux voilà 25 ans et nos campagnes n’ont gardées aucune trace de nous. Des hordes de chiens sauvages errent à la recherche de nourriture aux seins de nos villes. Les villes aux abords des cours d’eau, des rivières et autres se trouvent envahies d’eau. Avec les changements de températures, les joints des fenêtres et les cadres se dilatent et se contractent ce qui a pour effet de faire tomber les fenêtres en bas des bâtiments. Les paratonnerres étant attaqué par la rouilles, la foudre peut maintenant frapper encore un peu plus ces derniers sans retenu, ce qui a pour but de mettre le feu à certaines bâtisses.

Les pigeons eux s’en sortent plutôt bien sans nous, comme les cafards, ces petits êtres qui demandent beaucoup de chaleur artificielle, mais qui ont une très grande capacité d’adaptation et n’ont donc pas de mal à survivre dans cet l’hiver glacial.


Les hommes ont toujours chassé le loup sans pitié, aujourd’hui que l’homme n’est plus là, le loup reprend la place qu’il mérite, celle qui lui est due. Leur nombre se multiplie par six chaque année, le groupe se fortifie à grande échelle. Si les cerfs débarquent en ville, les loups les suivront, vous pouvez en être sûr.
Vous en voulez encore ? La suite au prochain épisode…

Voici le résumé pour le second épisode :
Voici la suite du superbe documentaire présentant la nature si l'homme n’était plus, nous voilà 40 ans plus tard, 40 ans après la mort de l’humain.

Les bâtiments d’acier et de béton sont toujours droit comme des i, ils n’ont de cesse de dénaturer la nature, qui pourtant, petit à petit reprend ces droits. Aux États-Unis, 90 % des maisons sont faites de bois, ce qui facilite leur destruction, que ce soit par les flammes ou par les insectes. Des microbes ont commencé par attaquer le bois, libérant ainsi du carbone et du méthane dans l’atmosphère, les termites ont pris le relais, la pourriture finit d’achever les poutres et le toit s’effondre. Les maisons de bois s’effondre en premier, mais les autres bâtiments, plus solides, finissent aussi par périr, les cristaux de sel se chargent de détruire les bâtiments en pierres.



Nous voici maintenant 50 ans après l’homme, le monde a pris un tout autre visage, la corrosion s’attaque maintenant à nos plus gros bâtiments, à nos gratte-ciels et à nos ponts, tout va bientôt finir par s’effondrer.
Faisons encore un bon dans le temps, nous sommes maintenant à 75 ans de notre disparition. Les 600 000 000 de voitures qui parcouraient nos routes ne sont plus que des tas de rouille. Plus une voiture est près de la côte, plus elle s’abîme vite, à cause du sel, de la corrosion, du vent etc. Dès que la peinture s’écaille, la rouille a toute la place pour s’installer et peut enfin attaquer la carrosserie.

100 ans, la nature a-t-elle le moindre souvenir de nous ? De notre passage ? Il reste en effet quelques traces, mais plus guère. Les ponts s’effondrent maintenant, la corrosion a fait son affaire et a détruit chaque fil qui les soutiennent. Les précieuses images et autres pellicules sont maintenant irrécupérables à cause de l’humidité excessive qui règne dans les vieux bâtiments délabrés.

Mais imaginons un instant qu’un homme parvienne à repeupler la planète, avec l’aide d’une femme bien sûr, comment sauront-ils comment nous avons vécu, vu que tout notre savoir se trouve dans des Compact Disc et autres mémoires technologiques ? Nous en savons beaucoup sur les Egyptien, mais c’est parce qu’ils gravaient tout dans la roche et ce n’est pas notre cas. Nous avons certainement une technologie bien plus avancé que les Egyptiens et sommes pourtant bien en retard en ce qui concerne ce domaine.

150 ans après l’homme : le sol sous terrain est pour la plus grande partie complètement inondé et ce depuis le début de notre disparition. Toutes les poutres qui tiennent nos tunnels et souterrains s’écroulent et les rues se retrouvent sous terre. La végétation à presque complètement envahi nos plus grands gratte-ciels, des insectes, des chats et des petits animaux s’y installent. Les chiens chassent maintenant en meute, ils ont repris l’habitude de chasse de leurs ancêtres, cela leur permet dorénavant de s’attaquer a de bien plus grosses proies, de plus, des croisements chiens loups ont eu lieux, ce qui leur donne un caractère bien plus agressif. Les océans quant à eux grouillent de vie, forcément, nous ne sommes plus là, ce qui favorise bien sûr leur développement.

Nous sommes absents depuis 200 ans maintenant, Nos grands monuments d’aciers et de fer sont sur le point de s’effondrer à cause du manque cruel d’entretien. Notre belle Tour Effel tombe comme tous les autres monuments, tous tombent comme une carte en équilibre ayant reçu un petit souffled'air. Les gratte-ciels s’écroulent tous les uns après les autres.



500 ans après le jour fatidique où nous avons péris, il ne reste que quelques bâtiments, les seuls qui ont pour l’instant résisté à la force du temps et des éléments

1000 ans après l’homme, tout est méconnaissable, le paysage a changé du tout au tout, on devine à peine les bâtiments, du moins leurs restes. Tout est devenu jungle. La végétation et les arbres ont repris leur place d’origine et les animaux sont rois.

10 000 ans après nous, il ne reste rien de notre civilisation, aucune ne trace si ce n’est quelques rares constructions comme la grande muraille de Chine, le Mont Roche Mort, quelques pyramides, peut-être quelques barrages, mais rien de plus. Le reste n’est que verdure et appartient maintenant totalement au monde animal.