Imaginez un monde séparé en deux. D'un côté se trouve le monde "normal" (ce qualificatif est un peu usurpé dans le cas de Dorohedoro mais bon) nommé Hole et de l'autre le monde des mages. Hole -comme son nom l'indique- n'est pas un endroit très riant surtout que les mages viennent se faire la main sur ses habitants pour expérimenter leur sortilèges. C'est un peu l'équivalent de la décharge de Gunnm avec lequel Dorohedoro entretien d'ailleurs quelques ressemblance notemment au niveau de la violence graphique mais tout en étant bien différent par ailleurs.
Et pendant qu'on en est aux similitudes j'ai un peu penser au couple Dunan/Briareos pour les deux perso principaux avec la blonde garçon manqué et le gros balaise mais les comparaisons s'arretent là, l'univers possédant ici sa propre identité d'ailleurs très marquée.
Les mages vivent dans un univers baroque régit par des règles étranges. Tout le monde porte un masque plus ou moins élaboré en fonction de son statut. Exemple de masque : un coeur humain, un crane, une dinde (si, si). Ils se baladent d'un monde à l'autre grâce à des portes. Pas des portails de lumière ou je ne sais quoi : des portes avec un cadre en bois et un poignée qui sortent de nulle part comme dans les Tex Avery. Pour lancer des sorts ils génèrent de la fumée (en général avec le bout des doigts) qui se matérialise ensuite en un effet. Chaque mage possède des domaines de prédilections ils ne savent pas tous faire la même chose. [...]
Au sein de ce cadre décadent et bizarre nous suivons les périgrinations de Nikaidô, une jeune femme qui n'a pas froid aux yeux et son pote Caïman. Ce dernier en veux un tout petit peu aux mages car à cause de l'un d'entre eux il s'est retrouvé avec une tête de saurien (oui de Caïman si vous voulez). Il a aussi un autre souci : un mec dont il ne sait rien vit à l'intérieur de sa bouche. Vous avez bien lu. Caïman est donc à la recherche du mage responsable de son état pour récupéré son visage humain. Le problème c'est qu'il n'a pas de souvenir du mage en question, en revanche le mec à l'intérieur de sa bouche semble le savoir. Du coup à chaque fois que Caïman attrape un mage il le met dans sa bouche puis lui demande "que t'as dis le mec à l'intérieur de moi ?" pour l'instant la réponse est toujours "il a dit que ce n'était pas moi" ce qui se solde par le découpage en règle du mage.
A ça vient se greffer plein d'éléments inattendu ainsi que la contre enquète mené par les mages qui ne sont pas enchantés qu'on décime les leurs. D'ailleurs sans en dévoilé plus pour maintenir le plaisir de la découverte (très présent dans Dorohedoro) tout ce qui se passe chez les mages vaut son pesant de cacahouètes. En effet le scénario s'attarde autant sur les héros que sur un groupe de mage pas piqué des vers.
Voila c'est édité chez Soleil, j'espère vous avoir donné envie de prendre votre ticket pour un voyage dans un univers violent mais aussi très drôle et rempli de surprises.
Lien source : Mad Movie