Le film le voici :
Film présenté dans le cadre de la 17e édition de l’excellent Festival de l’Étrange.
“Skate Land, Steak Land ? C’est quoi cette merde ?” pouvait-on entendre à l’évocation du second long-métrage de Jim Mickle à qui l’on doit l’improbable Mulberry Street et ses rats suceurs de sang. Il serait effectivement facile – et rigolo, hein – de cracher sur Stake Land (littéralement Le Pays du Pieu…), road-movie low budget post-apocalyptique enrobé de vampires. Taxé de La Route with goules avant même d’avoir été vu, le film partage indéniablement avec l’adaptation de Hillcoat un pitch (un homme et un limite pubère traverse un territoire dévasté afin de rejoindre un utopique havre de paix) targuée d’une méchante dépression de foi et d’optimisme. La comparaison s’arrête pourtant ici puisque Mickle, accompagné de son acteur fétiche (Nick Damici, également scénariste), s’enfonce dans le fantastique et l’épouvante sans, il est vrai, réussir l’excellent travail de déshumanisation de son modèle. Sous ses atours de prod’ Z, Stake Land enfonce le pal où ça fait mal. Splotch.
ref : geekculture.fr
