Film : World War Z





Depuis les rumeurs ayant couru sur le laxisme du réalisateur Marc Forster (Quantum of Solace, ceci expliquant cela), la réécriture du scénario par Damon Lindelof (Prometheus) et de son acte final par Drew Goddard (La Cabane dans les bois) et le report de la sortie du film de mars 2012 à juin 2013 dans le but d'effectuer plusieurs reshoots, on était franchement inquiets quant à l'avenir de World War Z, projet produit par son interprète principal Brad Pitt, dont le charisme semble ici un peu plus explosif que dans la dernière pub Chanel. Qu'on se rassure : ce premier trailer annonce un spectacle d'une rare ampleur, certes bourré de CGI (125 millions de dollars de budget, ça aide) mais néanmoins surexcitant. Adapté très librement du roman de Max Brooks, le film raconte l'odyssée vécue par Gerry Lane, un employé des Nations Unies qui tente de stopper une épidémie zombie menaçant toute l'espèce humaine en collaborant avec l'armée et le gouvernement, tout en s'efforçant de protéger sa famille. Pour épauler Forster, Brad Pitt a fait appel aux services de l'illustre Simon Crane, responsable des scènes de bataille de Troie et de Braveheart (et des cascades de Titanic). Mireille Enos (The Killing), James Badge Dale (Le Territoire des loups), Matthew Fox (Lost), David Morse (Démineurs) et Bryan Cranston (Breaking Bad) complètent le casting et Marco Hellboy Beltrami s'occupe de la musique. Début des hostilités le 26 juin 2013 en France. (ref : Mad Movies)

Dans les coulisses :

 



Le livre :

Bien qu'étant dans la lignée de son précédent livre, Guide de survie en territoire zombie, World War Z est plus sérieux dans le ton, et s'efforce d'être plus convaincant et réaliste dans les faits et du point de vue psychologique. Brooks a également déclaré que World War Z suit les « lois » mises en place dans le Guide de survie en territoire zombie, et que le guide existe dans ce monde post-apocalyptique1. Brooks joue le rôle d'un agent de la commission Post-Traumatique de l'Organisation des Nations unies qui publie le livre dans le futur imaginaire après que l'ONU ait mis à l'écart une partie de son travail du rapport officiel, choisissant de se focaliser davantage sur les chiffres et les faits de la guerre plutôt que l'aspect humain qu'il y avait inclus. Plutôt qu'une vue globale ou individuelle, World War Z est une collection de points de vue individuels sous la forme d'interviews entre l'auteur et les personnages. La période narrée, bien que contemporaine, ne mentionne aucune date, le livre retrace une guerre contre les zombies débutant par des évènements isolés et aboutissant à une pandémie mondiale et une panique de masse, et enfin à des batailles armées pour reprendre la planète aux morts-vivants. En plus de cela, les entretiens décrivent les changements religieux, géopolitique, et environnementaux après la guerre des zombies. Inspiré par La Bonne Guerre de Studs Terkel, dont il reprend le style de narration, et par George Romero, créateur des « zombies modernes », Brooks utilise World War Z pour fournir des commentaires sur un large éventail de sujets tels l'inaptitude des gouvernements mondiaux, la survie, et l'incertitude de notre temps. Le livre a été encensé par la critique et la version livre audio a gagné en 2007 le Audie Award. (ref wiki)