L'airsoft dans l'univers post-apocalyptique


(images tirées du dernier GN 1mpaKt "Les origines" et AD213)



Dans le grandeur-nature post apo 1mpaKt, nous faisons usage d'armes pour rendre plus immersif le monde hostile dans lequel sont plongés les joueurs. Mais qu'est-ce que le airsoft ? ... un petit tour sur wiki :

L’airsoft est un jeu utilisant des répliques armes à feu propulsant à l'aide d'air comprimé ou de gaz pressurisé des billes en matière plastique de 6 ou 8 mm d'un grammage variant entre 0.10 grammes et 0.53 grammes et pouvant être bio-dégradables.

Ces répliques d'arme sont appelées airsoft guns et étaient à l'origine conçues pour la collection ou le tir sur cible, des passionnés ont alors eu l'idée d'utiliser leurs airsoft guns dans un sport d'équipe dont l'un des principaux enjeux est l'élimination de l'équipe adverse. Tous les joueurs sont munis d'une protection oculaire obligatoire et en l'absence de marque visible laissée sur les joueurs par l'impact des billes adverses, la comptabilisation des touches est dépendante de la sincérité du ou des joueurs touchés.

Il existe de nombreuses règles du jeu, toutes ont pour origine un scénario établi entre les joueurs avant le début de la partie.
 
Interdiction des armes à feu au Japon

Au Japon, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la nouvelle constitution réglemente la détention des armes à feu pour la population civile suite au traité de paix imposé par les États-Unis.

La réglementation est tellement stricte qu'il est pour ainsi dire impossible d'avoir une arme à feu chez soi et encore moins une arme de guerre dans un but de collection, y compris les armes neutralisées, qui sont au demeurant les plus chères au monde, la neutralisation coûtant souvent 5 fois le prix de l'arme en elle-même.

Or, il y a une forte demande de la part des collectionneurs de posséder des armes fussent-elles en plastique par manque de moyens ou par pénurie d'armes neutralisées.

À la fin des années 1960 apparaissent grâce à la firme Maruzen, qui fut pionnière en la matière, des répliques d'armes coulées en plastique totalement inertes, à usage de collection. Parfois ces répliques étaient faites en résine et métal avec des parties fonctionnelles à l'instar des vraies. Mais pour respecter la législation, ces répliques d'armes ne pouvaient bien entendu pas tirer de balles réelles.[réf. nécessaire] Les premières répliques fonctionnelles

Vers le milieu des années 1970 et en respectant les lois japonaises rendant impossible la transformation d'un objet en arme à feu, des techniciens et ingénieurs comme Tanio Kobayashi débutent la transformation et la fabrication de répliques d'armes fonctionnelles, pouvant tirer. Ils font alors le choix de l'air comprimé et des billes de 6 mm de façon à contourner la loi et rendre ces premières répliques parfaitement légales. [réf. nécessaire] Au vu de l'engouement de certains collectionneurs pour ces "lanceurs répliques d'armes", reproduisant de façon identique l'aspect et les mécanismes des armes réelles et projetant des billes presque indolores, des jeux opposants deux ou plusieurs équipes voient progressivement le jour sous le nom de Survival Games ou Wargame. Les répliques prennent alors le nom d'airsoft guns, donnant ainsi le nom à une nouvelle discipline : l'airsoft. Les problèmes des répliques à gaz

À leurs débuts, les airsoft guns étaient des lanceurs techniquement contraignants. Le problème avec les premiers lanceurs automatiques d'époque était l'encombrement des bouteilles à air comprimé. Portées comme sac à dos elles étaient l'un des premiers freins au réalisme et à la liberté du joueur mais offraient en contre partie une autonomie conséquente. Il vint par la suite des bouteilles compactes de type aérosol servant à remplir directement en gaz les chargeurs des répliques (comme un briquet) mais ce système était contraignant car il n'offrait pas une autonomie de jeu très grande, il fallait en effet transporter sur soi une ou plusieurs bouteilles de gaz ou des capsules de CO2 bruyantes. Il fallut attendre l'arrivée des premières répliques électriques, aussi faciles à utiliser qu'une vraie arme, pour voir l'airsoft se concrétiser.

L'arrivée des répliques électriques

À partir de 1986, Tokyo Marui, société japonaise alors spécialisée dans le modélisme bas de gamme, se lance dans le secteur de l'airsoft en produisant des répliques d'armes dites à ressort. L'air comprimé est alors fourni par un piston poussé par un ressort mais il faudra attendre 1991 pour qu'un système d'engrenages entraînés par un moteur électrique au sein d'une "gearbox" naisse, il s'agit des premiers AEG. La facilité d'utilisation et d'entretien de ce type de réplique est telle qu'elle devient au début des années 90 le principal déclencheur du succès de l'activité airsoft. L'un des fleurons de la marque sera la réplique du FAMAS français qui connaîtra immédiatement un franc succès. Suivent alors rapidement la gamme des M16A1 et M16 VN (Vietnâm), puis le CAR-15 et le XM 177E2 ainsi que le H&K MP-5 pour étendre ensuite sa gamme de produits à plusieurs dizaines de modèles de répliques1. En 1993, Tokyo Marui invente et fait breveter le Hop-up. Ce système permet d'augmenter la portée des billes sans augmenter la vitesse de sortie de ces dernières. Le système s'appuie sur l’effet Magnus, découvert par le physicien allemand Heinrich Gustav Magnus (1802-1870), qui permet notamment d’expliquer les effets de balle dans les activités sportives. Le système, grâce à une pièce de caoutchouc, permet d'exercer une friction sur la bille au moment de sa propulsion, la faisant tourner sur elle-même et tel un lift au tennis permettant ainsi de la faire "voler". L'ensemble des technologies développées par Tokyo Marui sont aujourd'hui à la base des gammes d'AEG des autres constructeurs et l'innovation en la matière reste encore pour une part significative de nationalité Japonaise, en témoignent les nouvelles gammes "next gen' de la marque ou encore les modèles "PTW" d'une marque concurrente : Systema.

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